Deux copines des Laurentides à l’assaut du désertPascale Tremblay et Virginie Larouche, deux collègues de travail à Tourisme Laurentides, participeront ensemble au rallye Aïcha des Gazelles, à la fin de mars 2008, dans le désert du Maroc.
Par Luc Robert, JOURNAL LE NORD, 9 MAI 07
Il s’agit d’une compétition de véhicules 4 X 4, qui verra les deux Québécoises sillonner le désert grâce à des connaissances géographique et de l’instinct. «Le but est de trouver le plus de balises possibles et de se rendre au bivouac suivant pour la nuit. Or, si nous ne trouvons pas ce que nous cherchons, il n’est pas exclut que nous dormirons à la belle étoile. Ça risque d’être frisquet, car la température frôle les 40 degrés le jour et des mercures en bas de zéro celsius la nuit», a fait remarquer Pascale Tremblay. C’est cette dernière qui agira comme conductrice du véhicule tout terrain loué en France. Virginie Larouche agira à titre de navigatrice. «Nous aurons un défi à accomplir à chaque jour et un trajet à compléter. Nous sommes curieuses de savoir tout du désert dès maintenant. Nous avons donc demandé l’aide des soeurs Dumas à titre de marraines. Elles ont bien figuré par le passé au rallye».
Encan de prestations
Dans le but de financer leur périple, les filles ont décidé de procéder à une campagne de financement via un rallye touristique. «Nous avons en tête d’offrir un encan de prestations touristiques. Les gens pourront se procurer un forfait d’hôtel, alors que la somme perçue ira pour défrayer notre périple. Ce moyen de nous financer pourra nous aider, mais il est certains que nous serons tributaires de grandes commandites. Le budget est une affaire de 35 000 $ à 45 000 $ canadiens. C'est atteignable comme montage financier».
Le Paris-Dakar féminin
Le rallye Aïcha des Gazelles met en scène des femmes de 25 à 65 ans, de tous milieux sociaux et de nationalités. Elles auront 1250 km à franchir, dans le désert, pour rallier l’arrivée. «Il y beaucoup de visualisation à faire, des buttes à franchir et du sang froid à développer. Cette compétition, c’est celle du Paris-Dakar féminin. Ça fait longtemps que l’idée d’y participer me trottait dans la tête. Virginie et moi avons vu des films sur les Gazelles, à Montréal, et cela nous a convaincu de nous inscrire». Les deux copines croient posséder les qualités pour réussir leur entreprise. «On aime toutes les deux jouer dehors. Je suis une patrouilleuse/soigneuse de ski, alors que Virginie a déjà agi comme guide pour des groupes de motoneigistes dans l’Ouest canadien». Pour Virginie Larouche, réussir selon ses propres standard reste le but premier du périple en Afrique. «Nous visons un rang intéressant, mais compléter l’épreuve serait un début. Ça ne me fait pas peur. Au contraire, je vois cela comme un nouveau défi. Un goût du dépassement. Quand j’étais plus jeune, les dunes de sable à la télé, ça ne représentat qu’un rêve. Maintenant, j’ai hâte comme jamais d’affronter ce défi. Juste pour le plaisir du dépassement personnel».
Suivez une équipe d'aspirantes Roses des Sables québécoises dans l'atteinte de leur but, soit participer au Trophée Roses des Sables au Maroc en octobre 2013.
mercredi 1 août 2007
Journal Le Nord
Un article à propos de Pascale et Virginie a été publié en mai dernier dans le Journal Le Nord. Malheureusement, il n'est plus disponible en ligne, mais j'ai pu mettre la main sur le texte quand même (merci M. Robert!). Le voici donc :
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1 commentaire:
merci pour intiresny Dieu
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